vendredi 5 décembre 2008

A Lara

Les trois petits coquillages !

Me promenant sur la plage, les chaussures couvertes de sables ; je me suis approchée du bord de mer, là où le sable gonflé d’eau est plus ferme.
La mer était calme et sereine, roulant de petites vagues tranquilles, jusqu’à mes pieds, comme pour me dire « Bonjour » !

Sa musique éternelle ronronnait et me berçait sous le soleil.
Lorsque … Soudain…m’apparut un ravissant un ravissant petit coquillage rose, encore tout humide et brillant de mille feux sous la lumière.
Tandis que je le regardais, dans toute sa beauté et sa simplicité ; il semblait me dire :

- Prends – moi

Alors, je l’ai pris, le posant au creux de ma main.
Il s’ébrouait de toutes parts, ôtant sable et eau, rayonnant de toutes ses nacres !

Et, m’adressant tous ses rayons reflétés, il m’indiquait le chemin.
J’avançais de nouveau, aux sons des vagues et aux regards des sables.
Puis, surgit un éblouissant petit coquillage jaune, comme le soleil levant, quelle merveille !

Comme, je le ramassais, ils se retrouvèrent tous deux avec joie dans ma main. Ils semblaient parler entre eux, heureux de se retrouver ; parlant une langue « coquillagique » que je ne connais pas.

Ils vibraient, comme des fous, aussi ai-je continué mon chemin …
Lorsqu’un nouveau coquillage mauve, beaucoup plus gros, se présenta ; son insolence et sa prestance, m’invita à le capturer !

Tout trois réunis se sont échauffés aux vibrations de ma main !
Ils m’ont dit :
« Merci !

Nous venons des fonds des mers, chacun a échoué le long de la plage, à distances différentes ! Mais nous voilà enfin réunis !

Car, nous sommes venus sur terre, pour en jouir et rencontrer la plus belle petite fille qu’il y soit ! »

Alors, je leurs ai répondus, je la connais, mais c’est encore loin.
Aussi, sur la mer, le soleil se couchant, ivre de joie ; je les ai reposés, ainsi je le sais, un jour tu les retrouveras.

Manizou.

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